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Un Cardinal rouge attaquant son reflet dans le rétroviseur d'une voiture (cliché: Richard L. Becker; source) |
Les milieux
urbanisés sont écologiquement très différents des environnements naturels. Ces
divergences influent sur les attributs physiques et comportementaux des animaux.
Ainsi, parce que la composition de l’habitat atténue ou amplifie les
sons, les oiseaux des villes chantent à une fréquence plus élevée, plus fort et
plus longtemps en raison de l’augmentation du bruit.
En Ohio (USA), des
chercheuses se sont penchées sur l’impact de facteurs supplémentaires en
observant les comportements vocaux de Cardinaux rouge, Cardinalis cardinalis, suivant divers degrés d’urbanisation.
Bien
que c'était le bruit ambiant qui prédisait le mieux la fréquence du chant, la
densité en individus de la même espèce agissait sur les caractéristiques temporelles de sa
structure (par exemple, le nombre de syllabes, leur longueur). En ville, le nombre de compétiteurs pour
les ressources augmente, forçant les oiseaux à s’investir plus intensément dans
la défense territoriale. Etonnament, les traits
morphologiques n’avaient pas d’effet alors que la taille ainsi que le chant reflète
souvent la qualité des individus.
La variation des chants aviaires apparaît avoir plusieurs facteurs. Les écologues ne pouvent donc plus analyser un unique paramètre comme
ce fût le cas jusqu’ici.
Référence
Narango D.L. et Rodewald A.D., 2016 – “Urban-associated drivers of song variation along a rural–urban gradient”, Behavioral Ecology, vol 27, n° 2, p. 608-16 (doi:10.1093/beheco/arv197).(lien)
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